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Ariel
afidice issu w 1 076 xijmiitto cntu jeudi 30 janvier 5 s s m o s 5 b 5 3 r2 ci s 3 i m c 5 en i ai s s 2 os a 2 s o o cfi fi s 3 cd s a eu 3 o i 3 e 2 0 5 5 a o oj lt a s e 5 3 0 22 c2 t 5 o s lt i 3 8 a i a 4 g et fit e m m s c3 i3 c o 5 s c c b o 3 o o d o o m r a titf o w 3 a a s s 2 2 s si o 3 c 3 e 22 o t 5 03 e 05 o co s o o o o 1 3 es c3 c s e cd s c o o a t ii s 3 o le bepl biic vix de vascom politique scientifiqce artistique litteraire agricole commercial et d annonces aaaaa aa eaa s aa aasura aa aaaa aa stfi aa a a qr a aaasiaaa a saa a aaaa aosiaa constitution de la republique fran aise art 1er la souverainete reside dans uuniver salite des citoyens fran ais elle est inalienable et imprescriptible aucun individu aucune fraction du peupla ne peut s en attribuer l exercice art 24 le suffrage est direct et universel art 25 sont eleetpurs sans condition de cens tous les fran ais oges de vingt un an et jouis sant de leurs droits civils et politiques art 410 l assemblee nationale confie le depot de la presente constitution et des droits qu elle con sacre la garde et au patriotisme de tous les fran ais opinion de la reunion de la montagne sur la question d abstention lt peuple delegue sa souverainete il ne l aliene pas mais ses representants ont le droit et le de voir de lui dire ce qu ils croient utile a sa cause fidele a ses antecedents fidele au principe de la solidarite dans le droit qui constitue la force meme du peuple la montagne de nouveau con sultee reitere l avis formel que les democrates s abstiennent dans toutes les elections qui auront lieu sous l empire du suffrage restreint delibere en seance generale le 2 janvier 1851 l un des presidents mathieu de la dronie l un des secretaires ch cassai bay0i nfi 29 janvier les mauvais plaisants comparent le ministere de transition aux muets du se rail et ne l appellent plus que le minis tere des muets m leon faucher a dit en parlant des commis ministres ces messieurs ne sont que d honorables cha peaux places sur les sieges qui nous sont reserves celle definition nous fournit le ministere des chapeaux et les bearnais chantent deja gaiment le refrain de no tre beranger pyreneen quin chapeou des interpellations etaient promises a l occasion de cette creation americaine improvisee au detriment des illustrations parlementaires nous savons deja que la chambre de l auguste multitude a ecarte le debat par l ordre du jour pur et sim ple vote a une grande majorite si nos lecteurs veulent avoir l explication la plus philosophique du bavardage et des recriminations de la presse reaction naire ils doivent remarquer avant tout que le3 trois grandes fractions de l au guste majorite s accusent mutuellement de conspirer pour la monarchie ou l em pire contre la democratie cette tendance des vieux partis et le programme de m thiers nous annoncent que les chefs de l auguste multitude travailleront ouverte ment desormais a consolider la repir blique aristocratique l independance belge racontant cer tains details d une des entrevues que m de lamartine a eues avec m le president de la republique a prete a m bona parte ces paroles dont un journal ely seen croit pouvoir garantir l authenti cite x les chefs des anciens partis qui au fond delestent la republique et voudraient la renver ser qui au profit de henri v qui au profit du comte de paris me font une guerre acharnee sous le pretexte que je veux violer la constitu tion et retablir l empire puisque mes protesta lions sans cesse renouvelees dans toutes les cir constances ou j ai pu exprimer mes sentiments en public ne peuvent mettre fin aux calom nies je ne puis mieux faire que de proposer a l homme qui est la representation vivante de la republique de se charger de la composition d un ministere alors les accusations dont je suis l objet ne sauraient avoir aucune espece de fonderent ainsi d apres m bonaparte m de lamartine serait la representation vi vante de la republique en france belle incarnation verbe revolutionnaire fait chair par malheur m de lamartine ne sera jamais plus a nos yeux qu un faux prophete en democratie le na tional propose a m bonaparte un moyen bien simple de convaincre tout le monde et ses adversaires eux memes de son respect pour la constitution qu il mette l assemblee en demeure de revenir sur des lois trop fameuses qu il declare hautement resolument lt que sous au cun pretexte il ne sollicitera ni n accep tera une nouvelle candidature a la pre sidence de la republique qu il repete et qu il fasse repeter en toute occa sion cette declaration par ses minis tres et les preventions les defiances les hostilites qui l affligent ne dureront pas longtemps la constitution s oppose formellement a la reelection de m bonaparte aucune equivoque n est possible sur ce point il ne doit donc pas en couter beaucoup a m i bonaparte de rendre cet hommage au pacte fondamental un membre de la commission de salut public aristocratique interrogeait m baroche sur les intentions de m bonaparte au sujet de l election presi dentielle en 1852 m baroche refusa de repondre 11 resta muet aussi quand le meme representant lui demanda si dans sa pensee ce serait se rendre coupa ble d une tentative de violation de la constitution que de poser et de cher cher a faire triompher la candidature de m bonaparte au mois de mai 4852 bonnes gens du national ne vous faites pas illusion ne soyez pas dupes en 1851 comme en 1848 la question des candidatures presidentielles sera tranchee avant le mois de mai 1852 et nous echapperons assez difficilement a la prolongation des pouvoirs de m louis bonaparte pour notre part nous deman dons la revision de la constitution dans le sens revolulionaire l unite du pou voir democratique dans une assemblee souveraine et l abolition de la presidence en 1852 ce voeu ne sourit pas aux formalistes de l ecole marrast cavaignac adorateurs platoniques de la constitution qu ils ont bourgeoisement fabriquee en 1848 il y a quelques jours le national posait trois conditions indispensables disait il a tous preliminaires de recon ciliation entre la gauche et l elysee 1 le desaveu et la reparation de l ex pedition de borne 2 le rappel de la ici du 31 mai 3 la renonciation formelle a toute candidature a la presidence en 1852 nous tirons une double conclusion de ce passage c est qu en ce moment quelques ambitieux resignes de la gau che parlementaire aspiraient a devenir ministres de m louis bonaparte cl que m cavaignac ne desespere pas encore d etre elu president de la republique en 1852 le populaire adresse sur ce point au national quelques bonnes verites le national dit il est libre de poser com me il lui plait ses conditions et celles de ses amis a une reconciliation avec ve lysee nous ne songerons nullement a y intervenir nous nous etonnons meme de le voir exiger comme premiere con dition le desaveu et la reparatian de vex pedition de rome n est ce pas lui en ef fet ou si l on aime mieux ses amis ca vaignac bastide et le reste qui les pre miers ont songe a cette expedition tout commencee par l envoi d une escadre et de troupes de debarquement et se pre paraient deja a aller au devant du pape jusqu a bourges le president de l assem blee constituante armand marraslen tete cavaignac n aspirait il pas alors a jouer tout a la fois le roledelouisbonaparteel celui d oudinot mais de quel droit le national vient il ici stipuler pour la gauche la gauche se compose en majeure partie de la montagne et nous croyons que la montagne n a pas pris pour organe le n ational ebqu elle ne ratifiera point ses preliminaires de la reconciliation avec l e lysee c est une tentative que fuit le na tional d absorber la montagne dans le parti cavaignacquiste c est le renouvel lement de la manoeuvre hasardee dernie rement le jour ou il a pretendu que la reunion transitoire des salons lemartle lay avait constitue la fusion de 1opposi tion le dementi ne s est pag fait atten dre bien que le national ait juge adroit de passer completement sous silence les protestations et les reclamations de l an cienne et de l a nouvelle montagne la montagne en effet ne se conten terait pas des trois conditions proposees par le national la coterie cavaignac quiste est de fort bonne composition et ne met pas un trop haut prix a sa recon ciliation avec l elysee ses journalistes j regardent m le general cavaignac com me la personnification vivante des vraies doctrines repubicaines le dernier dis cours du general a produit dans les de partements un effet considerable on an nonce que le siecle en publiera p o chainement une nouvelle edition d apres le texte meme du moniteur le parti le gitimiste a repandu a un grand nombre d exemplaires le discours de m berryer le parti republicain ne saurait faire moins pour celui de l honorable general cavaignac ainsi parle l elegant auteur du manifeste de la gauche militaire nous avions raison de dire que l on ne tarderait pas a vouloir faire de l hono rable general un chef de doctrine et de revolution que dieu nous delivre de pe cole africaine de m de lamartine et de m cavaignac sans oublier m marrast le redacteur en chef du populaire notre ami m g vauzy fait les reflexions sui vantes sur les incidents de la proposition remusat lamartine s est montre dans cette discussion tel que nous l attendions tel que nous l avons toujours connu le defenseur cl lechatid partisan de la cause qui peut donner le pouvoir sous la restauration il a chante et flatte les bourbons porte a la chambre des deputes apres 1850 par les legitimistes et comme legitimiste il ne tarda pas a passer dans les rangs des or leanistes tjuand il vit que lu pouvoir lui echappait encore u entra dans l opposition ou il etait encore pour le malheur de la france lors de la revolution de fevrier cet orleaniste de la veille ce legitimiste de l avanl veille se fit porter au gouvernement provisoire pour desservir et trahir plus surement la revo lution il ta avoue lui meme il caressa tour a tour sobrier raspail cabet blanqui l blanc et ledru rollin tant qu ils furent puissants et les renia aussitot qu il en eut tire ce qu il en attendait apres lu 13 juin n a l il pas basse ment insulte ledru rollin dans son pamphlet reactionnaire le conseiller du peuple n est ce pas lui qui dans le meme journal a denonce un des premiers les instituteurs primaires democrates et a appele sur eux toutes les fureurs de la reaction il est reste fidele a ses ante cedents et deux fois il est monte a la tribune pour y defendre l elysee et y chercher sans doute un portefeuille un mot encore sur un ancien antagoniste heureux de lamartine sur celui qui renversa ditns les barricades de juin la commission executive et en recueillitl iioritageensanglante cavaignac appele par son sujet a parler des deux dernieres monarchies a proteste de son profond respect et de sa reconnaissance pour l auguste chef de la derniere dynastie nous comprenons sa reconnaissance sans peine puisque malgre son apparent republicanisme il lui a du un avancement assez rapide pour pouvoir meriter le nom de faveur quant a son profond respect il nous semble tout aussi naturel l dictateur de juin l hom me de la transportalion sans jugement et des pontons ne pouvait certes faire moins que de venerer profondement celui qui lui avait donne de si profitables exemples par les mitraillades la sape et fa mine de lyon et l atroce bouche rie de la rue transiionain nous sommes con vaincus que louis philippe aussi a du concevoir un profond respect pour cavaignac tpres les epouvantables journees de juin evidemment ces d eux hommes etaient faits pour se com prendre et s aimer le nouveau monde soulient que l ar mee est le pivot de la querelle engagee entre le pouvoir executif et le pouvoir legislatif 11 trace son role a la montagne ei demaiidfi la suppression de l armee comme instrument politique pourquoi ne point profiter de la circonstance pour provoquer une loi qui proscrirait a jamais l emploi de l armee dans la repression des troubles civils et decrirait autour de paris la cite inviola ble autour de lyon la seconde tete de la france un rayon en de a duquel pas une baionnette ne brillerait pourquoi ne pas demander aujourd hui ce qui toujours fut considere comme une con dition de l independance du legislateur et de la liberte du peuple pourquoi ne pas pousser sur ce point a l imitation de l assemblee constituante et de toutes les assemblees republicaines eh quoi s il arrivait que la majorite proposat de mettre le pouvoir legislatif sous la garde d une armee une autre armee restant en depit de tout au service d un pouvoir rival n y aurait il qu a battre des mains et a courir aux urnes mais on risquerait de voter la guerre civile au profit non de la republique vraie de la republique sociale mais d une faction ennemie et pour celte armee pretendue protectrice de l assemblee quel chef la montagne d accord avec la majorite consentirait elle a choisir serait ce le general lamoriciere un des hommes de jui serait ce le general ca vaignac ah malheur a ceux qui con courraient a placer l epee de la france dans des mains toutes teintes du sang du peuple sans redouter de solution imperiale ou nionarchique l 4rte qui nevoitdans la crise actuelle qu une conspiration de republique aristocratique dit avec louis blanc et malgre tout ce que le mot du proscrit a de sinistre malheur a chaho pas union hors les principes la question que nous abordons est delicate a plus d un titre elle touche aux principes cl a la discipline du parti et quelque soin que nous mettions a moderer notre langage a en ecarter les mots irritants les rigueurs inutiles nous risquons fort de soulever encore une fois contre la voix du proscrit les clameurs de celui qui par ambition inteiet ou faiblesse s efforcent depuis trop longtemps d endormir le peuple dans une trompeuse ecurile mais qu importe la foi que nous avons au coeur est trop ardente et trop reflechie pour que nous reculions devant des epreuves nouvelles au 13 juin 1849 la montagne avait perdu le quart de fes membres ses villes furent com bles par des recrues empruntees aux eadres rompus de l armee cavaignaquiste et forcees par l isolement a chercher un point d appui et un centre tous ces noms sonnaient mal aux oreilles populaires car ils rappelaient des attentats contre la republique et contre la liberte les souillures de la police les sanglantes terreurs de juin 1818 les ambitions de l bomme de l etat de siege en acceptant trop legerement de pareils au xiliaires la montagne fil une faute enorme elle se prepara les embarras sous lesquels elle se debat aujourd hui devait elle oublier que les partis tirent leurs forces des principes plutot qufi du nombre quant aux citoyens envoyes a l assemblee legislative en remplacement des vaincus du 13 juin c etaient pour la plupart des hommes neufs en politique ou indifferertls a la resolu tion presque tous nourris des doctrines mysti ques d un socialisme nial defini telle etait la position de in montagne en mai 1850 soumise a une direction energique elle pouvait dominer les peri 1s et sauver du moins le drapeau mais quelle main etait assez puissante pour relier ces elements heteroge nes assez hardie pour les conduire a la bataille que peut le talent lui meme s il n est pas anime par une conviction profonde si la foi ne lui donne pas l autorite sur les talitres la con fiance en lui meme la montagne en fit bientot la triste expe rience lorsque les factions monarchiques im molerent le suffrage universel sur pautel du privilege elle ne sut pas adopter une resolution digne d elle meme digue du peuple dont elle avait les droits a defendre grace a sa laiblesse grace a la complicite coupable de la presse parisienne le peuple laissa passer sans pro testation la plus sanglante injure que jamais nation ail subie pour la premiere fois le p irli republicain connut le deshonneur la plaie saignait encore quand les proscrits de londres parvinrent a creer un organe la verite retrouva des interpretes la defaillance de la montagne fut signalee et la france republi cain applaudit a cette initiative toutefois en presence des eventualites qui apparaissaient mena antes et prochaines te nant compte d ailleurs des dispositions de l o pinion publique nous sentions combien il etail important de constituer une force autour de la quelle put se grouper la ilevolulion au moment decisif el nous n avons rien neglige pour rele ver la montagne dans sa propre estime pour lui refaire une virginite a cet interet patriotique nous avons sacrifie nos previsions intimes nous pourrions dire nos repugnances nous avons tout oublie helas nous comptions sur l impossible si les fautes individuelles ne peu vent se racheter que par des prodiges de vo lonte les fautes collectives sont irremediables car l esprit de corps est la pour les eriger en systeme pour en tirer vanite apres le vete a jamais deplorable de la loi du 31 mai une scission s opera dan la montagne qui reunissait alors 110 representants vingt cinq se retirerent avec michel de bourges sur le mont sacre emportant disaient ils avec eux l avenir de la democratie la liberte des resolutions energiques pourquoi ce programme est il devenu un mensonge si rompant avec les indecisions du passe la nouvelle montagne s etait fermement posee sur le terrain des principes tout pouvait encore etre sauve car l ancienne montagne eut ete forcee de marcher au devoir le corps de bataille eut rejoint l avant garde un instant nous avons pu esperer qu il en serail ainsi lorsque les deux montagnes faisant cause commune sur la question d abstention proclamerent de concert la loi de la solidarite republicaine mais il est bon de le remar quer le depart des 23 avait eu pour resultat de livrer completement l ancienne montagne aux influences malfaisantes des girondins qu elle avait admis dans son sein cette question de l abstention y nvait souleve des divisions inte rieures et pour en cacher l eclat la delibera tion prise par les 85 n avart porte que les si gnatures du pre ident et du secretaire les courtisans du succes comme l a dit ledru rollin s etaient insurges contre les defenseurs du principe rigoureux et la reunion avait eu la faiblesse de reculer devant une rupture qui pour elle eut ete un succes nous esperions alors que rejetant les elements d emprunt dont les efforts pouvaient paralyser sa decision l an cienne reunion des 85 reprendrait bientot son unite et que les deux fractions avancees de la gauche ne se distingueraient plus que par une patriotique emulation nos lecteurs ont vu plus haut que se cour bant sous la meme responsabilite les deux montagnes seront effacees devant m cevaignac lui laissant le soin de venger la republique qu il a trahie et egorgee ne trouvant pas un mot pour contre dire les insolences legitimis tes pour repousser les avances aussi perfides qu injurieuses du chef des orleanistes de m tbiers apres cette coupable recidive que reste il a conclure les vingt cinq n nt rien a repro cher aux qualre vingt cinq des deux cotes la faute est la meme l abdication complete faut il donc que le peuple renonce a de mander aux chefs naturels du parti la direction et l initiative notre conscience nous ordonne de repondre affirmativement a celle question il n est plus temps de chercher dans une epu ration severe un remede a des fautes ans cesse renouvelees la direction de l opposition est passee aux girondins aux gen du nalwnal aux souteneurs de m cdvaignac nous le declarons hautement aucune des fractions de la gauche n a plus le droit do porter le titre glorieux de la montagne elles en seraient ecrasees 11 y a deux jours elles permettaient a m dupin de clouer au pilori la memoire de robespierre le lendemain elles abdiquaient devant un miserable interet de coaiilj gayaogft ai h av aaw j el cependant dans ces deux fractions dela montagne il existe de nobles coeurs sincere ment devoues h la cause du peuple i inhabiles a la parole mais soldats courageux et disci plines il rie fallait qu une voix pour leur mon trer le chemin celte voix leur a manque elle leur manquera toujours quand il y aura un fait revolutionnaire a poser une responsabi lite a prendre dans les actes ah quand il s a git d etaler son habilete de jurisconsulte il y a assez d orateurs a la montagne mais pour af firmer la revolution et la republique toutes les bouches sont muettes tous les courages s evanouissent dans ce temps de dictature mi litaire les montagnards comme les autres s inclinent devant la sainte epec oubliant que cette epee a ete rougie jusqu a la garde dans le sang du peuple vous vous sentez a l aise n est ce pas intrepides chefs de la montagne aujourd hui que vous emboitezle pas de mm cavaignac et lamoriciere eh bien sachez le ce dernier acte emportera le reste de votre in fluence ephemere le peuple trompe par vos paroles croyait accomplir un devoir en ajour nant la justice a 1852 mais en voyant que vos mains vont chercher celle de l homme de juin il ouvrira les yeux a la lumiere et vous maudira comme ses complices et maintenant o mes concitoyens veuillez et croire la parole d un exile malheur a la na tion qui se confie aveuglement a la prudence et a la fermete de ses mandataires au bout de sa confiance vient la deception apres sou sommeil l esclavage ce n etait pas ainsi qu agissaient nos peres 0 ariel mmm mm en 1792 et toujours en action leur vi gilance infatigable commandait l energie a leurs j delegues une pression salutaire s operait du peuple a l assemblee nationale pour compter les grandes journees de la revolution il ne suf fit pas de consulter les archives de la conven tion il fa 1 encore et surtout interroger l his toire du peuple mais du peuple debout est ce que robespierre et danton marat et coulhon saint justet lebas faisaient de la tactique savante est ce qu ils se gaspillaient dans des alliances douteuses et compromettan tes c etait dans l ame du peuple qu ils allaient puiser la force sous laquelle ils ecrasaient les ennemis de la republique ils ne lui recom mandaient pas le calme partout le calme a tout prix ils ne connaissaient pas encore ces glo rieux conducteurs de la revolution les finesses de l intrigue parlementaire j s disaient au peu ple seul tu peux te sauver si nous mar chons en avant suis nous si nous reculons frappe nous oh les temps sont bien changes et comme a dit un jour un de ceux dont nous condam nous le silence si nous etions les fils de nos peres nous n assisterions pas impassibles et froids a ces deroules multipliees du droit et de ici verite mais qui sommes nous donc le sang des hommes du 10 aout et du 14 juillet ne cou le l il pas dans nos veines et ne nous est ii pas arrive quelquefois a nous memes depuis vingt ans de confesser sous le canon et la mitraille la foi republicaine sortons de cet engourdissement qui n esl pas digne de nous la france n esl pas dieu merci tout entiere a se prelasser sur les moelleuses banquettes du palais bourbon il ne manque pas que nous sachions dans la grande cite et dans les depar tements d hommes au coeur droit a l esprit ferme chez lesquels l action suit la pensee pans nos plaines fertiles au versant de nos montagnes la race genereuse qui fournit les premiers defenseurs de la republique n est pas encore eteinte a cote de ces infatigables tra vailleurs de la ville et des champs nous pou wons compter encore les innombrables victimes de la reaction royaliste prisonniers ou pros crits la egalement il y a d indomptables cou rages des intelligences vierges de toute eom h omission c est la qu est notre france la iiyance republicaine la france socialiste laissons aux gagistes du suffrage universel es habiles manoeuvres les devoirselerneilenienl ijourncs n ayons qu une science l union dans es principes n apprenons qu une tactique e devouement et nous vaincrons car la foi c est la force ch delesclcze voix du proscrit correspondance pocitiqtje paris le 27 janvi rl851 l union des deux pouvoirs di 1 m bonaparte ans son nouveau message est indispensable iu repos mais comme la constitution les a ren dus independants la seule condition de cette iniiou est une confiance reciproque penetre le ce sentiment je respecterai toujours les iroiis de l assemblee en maintenant intactes f prerogatives que je litns du peuple nous pourrions d abord demander quel est p fait celui des deux pouvoirs qui a trouble union dont m bonaparte proclame ici la ne essite indispensable mais la reponse a ete faite cette question par le discours de m thiers thiers nous a appris comment la majorite e concessions en concessions et dans le but maintenir l accord des deux pouvoirs etait liee jusqu a voler une dotation qoi lui sem m hors de toute proportion vec les exigen es d une presidence republicaine 11 ne peut ic y avoir de doutes dans le pays sur la cause selle du conflit auquel nous assistons ce con c est m bonaparte seul qui l a fait naitre a sa source evidente dans les manifestations es revues de satory dans les cris de vive empereur i pousses a ces revues dans la des titution du general neumayer dans la nomi nation du general baiaguay d hilliers au com mandement de paris dans celte suite d actes qui quoi qu en ail dit le message du 11 novem bre temoignent dt pretentions hostiles aux droits de l assemblee dans celle situation et en admettait comme le voudrait m bonaparte l indepen dance des deux pouvoirs les regles de l equite et de la justice la plus vulgaire indiquent que c est a celui des deux qui s etait trop avance a reculer et a rentrer dans les limites qui lui sont tracees par la constitution mais cette pretention de poser son pouvoir comme independant de celui de l assemblee n est ce pas de la part de m bonapirte l une des illusions les plus exorbitantes qui se puisse concevoir ne temoigit t cl e pas d un singu lier aveuglement fatal partage de tous les hom mes qui a mesure qu ils s elevent sont saisis d eblouissements et de vertiges qu esl ce que le pouvoir executif est ce que son nom ne le dit pas suffisamment c e6t le pouvoir qui execute les lois les decrets les or dres de l assemblee et s il n est que l execu teur de ses volontes comment ose l il se dire son egal la constitution d ailleurs en proclamant la re ponsabilite du president de la republique u a l elle pas comme prevu le conflit qui eclate aujourd hui l article 68 declare que toute mesure par la quelle le president met obstacle a l exercice du mandat de l assemblee nationale est un crime de haute trahison or nous le demandons qu est ce que l independance des deux pouvoirs en presence d une teille disposition et cet article g8 ne precise t il pas sans qu aucune equivoque soit possible la limite des preroga tives que m bonaparte tient du peuple ces prerogatives vont elles jusqu a lui donner le droit de meconnaitre un vote de l assemblee de traiter d incident de prevention une mani festation solennelle deja majorite jusqu a lui permettre de proclamer l independance du pouvoir executif et sa resolution officielle de ne marcher avec le pouvoir legislatif que lors qu il aura reconstitue une majorite favorable a l elysee c est a l assemblee a voir si de pareilles de clarations ne font point obstacle a l exercice de son mandat si elles n ont point pour conse quence de l affaiblir et de u diminuer mais la question ainsi posee et noi s croyons qu elle ne peut l etre autrement la conduite a tenir par les representants democrates nous parait tres nettement placee meme en subissant les voles les plus reaction naires de la majorite de l assemblee la mino rite republicaine n a cesse de voir dans la re presentation nationale la seule expression de la souverainete populaire en defendant au jourd hui l integrite la dignite de l assemblee elle restera donc fidele a ses principes elle tiendra ferme son drapeau comme elle l a deja tenu dans le vote du 18 janvier mais il faut qu il soit bien entendu que telle si la signification de la lutte dans laquelle elle estappelee a prendre de nouveau sa pari il faut qu il soit bien entendu qu il s agit de premunir d une atteinte la legitime suprematie de ras semblee et non de donner une satisfaction aux anciens chefs dela majorite d eviter une bles sure a leur amour propre de venger leurs in jures ou de sauvegarder leur deplorable in fluence c est donc a eux qu il appartient de placer le debatt sur le terrain ou le concours de la mi norite republicaine ne leur ferait pas defaut parce que ce concours n impliquerait de sa part aucune sorte de transaction mais si le debat comme le disait le national d hier etait abaisse aux proportions infimes d une question de per sonnes s il n impliquait pas la reconnaissance formelle des institutions republicaines demo cratiques la gauche alors ne peut qu y rester indifferente elle n est que du cote de la repu blique entre m thiers et m bonaparte son decrets organiques m cousin s en plaignait un devoir est de s abstenir j our avec amertume dans le sein du conseil 4heures1 2 l assemblee vient de passer iotsquii fut interrompu par m giraud tou a l ordre du jour et c est ainsi qu ont fini les iours empresse de faire sa cour au pouvoir interpellations un pareil resultat ne s expli egnanl je vous demande pardon monsieur que q ie par quelque transaction intervenue lu dit m cousin je ne parlais pas pour les ce matin dans les rangs du parti de l ordre 1 jamais montagne n accoucha plus ridicule ment d une souris ed robinet l c nous comprenons tres bien la formation d un ministere administratif c est le systeme applique alix eiats unis et les etats unis ne s en trouvent pas plus mal mais si m bona parte a la pretention d inaugurer en france le systeme des etats unis il ne faudrait pa s com mencer par fausser et le denaturer il ne fau drait pas sous pretexte d un ministere admi nistratif porter atteinte a la dignite a la con sideration de l assemblee nous n aurions rien a dire et nous aurions attendu les resultats de l essai tente par m bonaparte si ses nouveaux ministres penetres du role dans lequel ils auraient du se renfer mer s etaient contentes d expedier les affaires et s etaient abstenus de paraitre a l assem blee mais quand un gouvernement envoie un mi nistre devant une assemblee il est necessaire j ment tenu de les recruter parmi les hommes qui ont assez d autorite et de talent pour le j couvrir el pour rallier une majorite forte et serieuae c est ce que la presse dont les prele j rences on le sait sont cquises aux ministeres administratifs demontre ce matin avec une grande force de raison voici les reflexions qui terminent l article dela presse ed robinet dire a une assemblee comme on le fait je n ai pu trouver en vous les elements d une com binaison serieuse je prends les ministres en j dehors de vous el des partis qui vous divisent je marche sans vous puis envoyer dedaigneu sement ces ministres comme un defi ou comme une penitence imposee au gouvernement parle mentaire cela n est pas serieux ni digue ni constitutionnel ni avantageux pour la pouvoir el pour le pays en outre cela est temeraire et dangereux pour le pouvoir qui se le permet car la ven geance de m thiers sera d entendre m vaisse un gouvernement qui lutte doit lutter serieuse ment et ne doit pas etre humilie par ses adver saires un gouvernement qui monte a la tribune a besoin d hommes de tribune un gouverne ment qui travaille n a besoin que d hommes de travail le ministere du 24 janvier avait une raison d etre il etait ne d une impossibilite parlemen taire il pouvait vivre agir hors de l assemblee 11 etait un ministere administratif en se pre sentant aujourd hui devant l asseiiiblee en ac ceptant une interpellation pour lundi il devient un ministere politique mais sans titre sans autorite sans credit quelque chose qui ne peut se definir ni se justifier enfin un ministere sans nom o nous le constatons avec un profond regret oui nous regrettons profondement qu uue si tuation si nette ait ete faussee qu une occasion si belle ait ete manquee nous regrettons qu il ne nous soit pas permis de sacrifier nos pre ferences a nos idees et de soutenir le gouverne ment sur le seul terrain ou la presse pourrait jainais ctinse iilir a devenir ministerielle sur celui d un principe quant a m le president de la republique il vient de se placer dans une situation deplo rable qui peut se resumer ainsi politique sans issue ministere sans nom a de la gueroniere i cc r bonnes pha les depositai rob ourj en flacon zpiciaux portant ut tignature et cachet si macies da tts designes ttttut jcmaii en dtmi boute il ui mi rouleau departeauat en harmonisant les fonctions de l estomac et celles des intestins il enleve les causes pre disposentes aux maladies guerit la constipation la diarrhee el la dyssenlerie les maladies nerveuses gastrites gastralgies previent la angueur le deperissement la debilitation abrege les convalescences on evitera les contrefa ons en exigeant lesjcachet et signature laroze depotspecial chez mm le heu ph a bayonne lionnet ph a pau das tas ph a tarbes ferrer ph a perpignan alexis ay ph acollioure elixir et poudre dentifrices au quinquina pyjoethre et gayca de j p laroze pharmacien rue neuve des petits champs a paris ils conservent aux gencives ieur sante a l haleine sa purete aux dents leur eclat l elixir sn guerit instantanement les douleurs les plus vives prix du flacon d elixir ou de poudre 1 fr 25 e brochure gratis depot dans chaque ville chez mm les parfumeurs coiffeurs et epicier mais specialement chez mlle gracieuse sartassan rue port neuf 13 a rayonne maladies secretes r tixcraiiierie fa bis imp gt kris on m ft tf iivtaillibie ell x kadicale approuveyaria xacuitm de pabis comme superteue a toutes caxsvzesoumec nam toux la cveiu s0n habemxb m uvelsom joubs des jecovlewjrs les mas jxyuxebss seul depot a bayonne chez m p0ynaut pharmacien rue ouesque comme les annees precedentes messieurs joseph baslerreix aphalo larroque el comp assurent les jeunes gens de la classe de mil huit cent cinquante contre les chances du sort en matiere de recrutement aux conditions les plus avantageuses pour les peres de famille s adresser a pau chez m baslerreix subereo rue de la fontaine n 11 a 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