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Ariel
1847 3e annee n iad dimanche 31 jahvi r tx 98 itip so ljo 8001 lt jfja i y y i o annonces oij 898fit f al jyiiiiinyj jb iu fa bi upaoj aumieu j w amwaj juallianaat u p ea ijaiq oh c 9frauoi i ab o ium ai bj 9lti9taisoi a eliog dnu iul vjifo ohaiiann jeo a ii ojoniw 9im b llifllb iup ja ailamiiio loi on noiivnv fi beat foitios k f edluoioi l 89oifai 9 o hoaib ioiii6niaf jiiijj jun9 iop o i npfjcihffni f i onijaab edwj 1 prix de l abonnement poun bayonke un an 24 fr 6 mois 12 fr 3 mois 6 fr dans les bases pyr enees un an 28 lr 6 mois u t r 3 mois 8 fr pour l espagne un an 36 fr 6 mois 18 fr 3 mois 10 fr on s abonne a bayonnu a l imprimerie de l abiel rue iiour n 21 a madbid chez m jaimebon callc de la montera n 12 lion doit 6tre adresse aux bureaux de l ariel au redacteur augus exemplaire dans ses bureaux 3 mois 7 fr dans les autbes departements un an 50 fr 0 mois 13 fr neuf n 1 a paris chez mme veuve donnes libraire boulevard poissonniere concerne la redac sera depose un q uj vwriib ofll 99119 8 ajiftfiuh aupilofllr a aiu fa aar ila a ubiv hhfi anfib oiijj luf giab anoyb aiiop correspondance particuliere paris 27 janvier la chambre des deputes a decide hier qu elle ne commencerait que lundi prochain ta discussion de son projet d adresse les causes de cet ajournement sont de diverses natures on a dit que la chambre voulait connaitre la communication que le cabinet anglais a du faire au parlement dans la seance de lundi au sujet des mariages espagnols et de l affaire de gracovie communications qui doivent presenter la premiere de ces deux questions sous un jour tout a fait nouveau cette circonstance peut avoir ete en effet pour un certain nombre de deputes une raison de retarder de quelques jours le debat impor tant qui aura lieu au palais bourbon mais une au tre consideration et celle la tout a fait etrangere aus questions qui doivent etre abordees parait avoir determine la resolution de beaucoup d hono rables membres le parti conservateur ne compte pas moins de soixante a soixante dix deputes nou veaux aucun d eux n est compromis vis a vis de m guizot puisque c est d hier seulement que la carriere parlementaire a commence pour eux si m le ministre des affaires etrangeres doit tomber et c est possible s il doit etre sacrifie au desir qu e prouve le systeme de retablir a tout prix l alliance anglaise et il y a des gens qui considerent cela comme tres probable on concevra sans peine que ces deputes ne veuillent pas etre enveloppes et en traines dans sa chute or comme on croit qu a cet egard les debats qui doivent s engager aujourd hui meme d ans le parlement anglais nous apporteront des indications tres significatives on a voulu atten dre que ces debats eussent lieu s il en resulte l ap parence d un danger serieux et reel pour m guizot vous verrez les deputes nouveaux du parti conser vateur prendre vis a vis de lui une attitude tres froide et tres reservee si au contraire le vent pa rait souffler contre lord palmerstou vous verrez alors les memes hommes se prononcer tres resolu ment tres energiquement pour le grand ministre vis a vis duquel ils se tiennent en ce moment si re serves peut etre alors m billault lui meme com prendra t il qu il n y aurait rien a gagner pour lui a se separer de l opposition et mettra t il fin en fai sant lui meme campagne avec l opposition aux bruits de scission qui ont couru depuis un mois et qui ont porte il commence a le comprendre une atteinte facheuse a l autorite et a l influence que sa conduite jusqu a ce jour lui avaient legitimement conquises l noa al ihtik i ntfxj ajyfqrfto i ojhay aaiiagillal ce n est pas pour 1 accroissement des divisions territoriales de l algerie maispour augmenter celles de l interieur que m moline saint yon est venu demander inopinement hier a la chambre un credit de quatre millions voici l expose des motifs les desordres qui ont malheureusement eclate sur quelques points du royaume a l occasion du rencherissement des subsistances rendent neces saire cette mesure de prevoyance il s agit en effet non seulement d assurer la tranquillite publique mais encore de maintenir partout et d avance le respect de la propriete menacee et deja meme douloureusement attaquee dans quelques localites sans doute les dispositions prises par le gouver nement du roi et que seconde le bon esprit des po pulations si evidemment interessees a l ordre suffi ront pour la prompte repression des soulevements partiels dont certains departements ont ete le thea tre mais il importe que l autorite forte sur tous les points ait les moyens necessaires pour prevenir de tels desordres au lieu d avoir a les reprimer et pour inspirer aux citoyens la confiance que le gou vernement veille efficacement sur les interets et la securite de tous c est dans cette prevoyante pensee que nous reclamons de vous messieurs les res sources necessaires pour entretenir tant en nouvel les brigades de gendarmerie qu en soldats d infante rie un supplement d effectif qui permette de faire face aux besoins d une situation que ces sages pre cautions mettront a l abri de toute tentative coupa ble en vous demandant les moyens de garantir l ordre public le respect des lois et de dissiper tou te crainte tout symptome de dangereuse agitation nous remplissons messieurs un imperieux devoir et le gouvernement du roi a la confiance que vous lui preterez votre puissant concours los depenses de premieres mises et d entretien pendant une partie de l annee seulement de l ac croissement d effectif juge necessaire tant en bri gades nouvelles de gendarmerie qu en soldats d in fanterie forment une somme de 4 501 51 4 fr que nous vous demandons d allouer a titre de credit ex traordinaire sur l exercice couranl cette depense esl elle bien necessaire est il de montre que notre armee entretenue a si grands jfrais est insuffisante et la garde nationale n est elle pas desorganisee au mepris de la loi dans un grand nombre de localites ou elle rendrait des services pign 14ft mb iiiahoa o b oibnod allai aal iidij jno u in nie lt 2 iaiiaiiiitj niai l orateur agite la question relative a la maniere la plus opportune de repandre les cereales dans les provinces il attribue a la circulaire de m le minis tre de l agriculture la rarete des subsistances sur les marches cette circulaire con ue dans un bon es prit ne pouvait au bout du compte inspirer qu une fausse securite la france n est pas le seul etat qui ait a se plain dre de la rarete des cereales un etat voisin se trou ve dansle mome cas la grande bretagne est en proie a une disette bien plus cruelle nous allons donc nous trouver en concurrence pour l appro visionnement du royaume mais ici nous sommes evidemment inferieurs a l angleterre ses navires de transport etant plus nombreux que les notres l orateur presente quelques autres observations sur les difficultes du transport des bles russes dans les ports du nord de la france il cunin gridaiiie je demanderai a la cham bre la permission d etre tres bref dans la reponse qqe je veux faire a l honorable orateur je ne sais pas de question plus delicate que celle des subsis raffifflw u i l lj j j iiiiiiflmmm on ne doitpas nous faire un reproche d avoir pu blie des renseignements insuffisants ces renseigne ments n ont pas ete pris pour l annee 1847 la dif ficulte de les obtenir complets et exacts se con oit m le ministre compare les diverses recoltes des annees 1844 1845 1846 et insiste pour demontrer qu on n a pas dissimule l insuffisance de la recolte dela derniere annee ces resultats d ailleurs n ont pu etre connus qu au mois de novembre cette cir constance explique le langage dela circulaire que m dubouchage a critique eu somme la situation n est pas si alarmante qu on l a dit et en meme temps je ne crois pas qu on puisse accuser le gouvernement d avoir manque de prudence de sagesse et de precaution oinui l orateur s occupe de la question des transports les compagnies des chemins de fer dit il se pre tent le plus possible a faciliter les transports des grains et a venir sur ce point en aide au gouverne ment apres quelques considerations sur l exporta tion du ble de russie et d egypte l orateur dit la recolte n est pas egale dans les divers departe ments 50 a 55 departements ont des recoltes qui excedent leur consommation 24 se suffisent 52 sont soumis a un deficit considerable mais au nom bre des departements du centre qui ont une recolte excedante plusieurs ont ete celle annee victimes des inondations de la loire la cherte des grains dans ces departements n a des lors plus rien qui jsfflfp rennei i t ai iei sih anr ti a yiavhw l u l m anisson duperron critique le systeme de l e i chbho tttiobheja iiijiin itii ab iish 11 li aie ni m fulchiron pretend qu il ne faut pas entraver la liberte des transactions commerciales et il blame neanmoins les compagnies d avoir augmente les frais de transport m de boissy il s agit des subsistances du pays aux voix aux voix il sera plus court de parler sur l ensemble que sur les articles aux voix c est parce que je suis de l opposition que je viens defen dre m le ministre du commerce contre les attaques dont il a ete l objet de la part de m dubouchage et de la part de la commission apres quelques observations sur la liberte des transactions l orateur dit messieurs on a parle de la banque de france je regrette que la banque de france ait cru devoir augmenter l interet je regrette qu aucune voix ne se soit elevee ici contre cette mesure cette circonstan ce donne des inquietudes au pays inquietudes qui ne sont pas fondees j en suis convaincu l orateur revient a la question des subsistances a propos de la guerre et de la marine des marches d approvisionnements ont ete faits avec un membre influent de la majorite de l autre chambre rires m dc mackau pour ce qui est du ministere de la marine je dirai qu il n y a qu une maniere de proceder en fait d approvisionnement ce mode est celui des adjudications publiques m de lioissji et le ministre de la guerre m moline de sl yon je dois declarer gue pour la guerre m do boissy est egalement dans l erreur les approvisionnements dont il parle ont ete faits en angleterre alore qu elle ne prevoyait pas qu on manquerait de grains m de boissy j ai dit que des marches ont ete conclus avec un membre influent de la majorite je citerai les noms propres s il le faut murmu res m le president m de boissy ne faites pas de personnalite m de boissy messieurs cris murmures aux voix aux voix m dupin on s est mepris sur le sens des paroles dela commission ce n est pas un blame mais un conseil qu elle a donne au gouvernement il est 4 heures la seance continue 5is w l vi uij iiiij igul i tulq juojunad la 3cicncc medicale vient de porter tin rude coup a la charlatanerie des magnetiseurs en obtenant de la vapeur de l ether un etat d in sensibilite bien plus naturel moins depravant et surtout plus reel inoins problematique que celui du sommeil magnetique dans les patients soumis aux cruelles operations de la cbirurgie l auxiliaire breton et le progres de rennes ra content de curieux details sur une amputation jairislijii i mmt 9 iaioq nioq sanai j srjov arjp avant hier nim les docteurs a guyot et du val chirurgiens de notre hotel dieu et professeurs a notre ecole de medecine ont tente une operation par l emploi de l ether et le succes qu ils ont obte nu est tel qu il faut esperer que la chirurgie touche a la realisation d une admirable decouverte que l humanite enregistrera a cote ou peut etre au dessus do la vaccine u un homme etait atteint d une carie des os d une main et l amputation de ce membre ayant ete jugee necessaire m guyot a cru l occasion favorable pour tenter d amortir les douleurs si vives qui accompa gnent toujours cette grave operation on a donc procede a l inhalation de l ether de la maniere sui vante dans un flacon a deux tubulures et d une contenance d environ 800 a 1000 grammes on a in ni i 1 n ww marna i6 b up 9 zo vod al ibq azi iwm h ni iui ntui 898 ab iitm ei 11a iiil an fi np inag memoires du chevalier de dela 1 suite et fin ia ib io eaa itov la reproduction est interdite quelques jours apres etant dans l anticham b re du roi le general kaat gouverneur de koe tjigsberg y etait arrive et annonce a s m elle y int aussitot cet officier general qui ne parlait jue sa langue l ayant entretenu du bruit qui souraitde son prochain retour en france s m lui repondit en la meme langue en ces termes iuej ai retenus parce je les entendais monsieur le gouverneur je puis vous assurer que je ne sais rien des articles de paix dont ou parle t ma s ce que je sais est que toutes les puis sances de l europe jouent la comedie et que j en suis l harleqmn la paix quoique non publiee aneantissait toutes mes esperances de la fortune que je romptais laire en pologne ils se repandit insen nblement du noir dans mon esprit par le con tours de toutes ces idees flatteuses que cette cou leur y effa ait a ne pouvoir dire je inc rappelais jue toutes les fois que j avais accompagne le ca isse du roi revenant de chez la grande treso fiere chez lui ee prince me congediant au bas de t voir les numeros 15 17 20 22 24 27 et 29 de mbre 1816 3 5 7 10 cl 28 janvier 1847 kmb aal fii ol ii a ibio lnt ioq in ab iwgta l escaliermedonnaitlamain a baiser ou me bai saitau front me disant toujours quelque chose de gracieux je me souvenais aussi que jouant un jour aux dames dans son antichambre et me parlant de saumerys il me demanda d ou ve nait notre parente et comment ils avaient passe de la navarre en france apres l avoir instruit de la parente je lui dis qu henri iv avait fait leur fortune comme j esperais qu il ferait la mienne et que ce prince me dit avec un souri rire nous tacherons d y travailler voyant que ma fortune en pologne etait cul butee et mon desoeuvrement a koenigsberg ni e tant insupportable j ecrivis a m le comte de gasteja ambassadeur ainsi que je l ai deja dit en suede pour lui faire part de tous mes en nuis etde mon desir de retourner en suede ce ministre qu a juste titre j ai toujours qualifie de pere apres m avoir marque qu apres tout ce que j avais fait il fallait attendre un evene ment pour voir le traitement que l on me ferait finissait par me dire que feriez vous ici j ai merais mieux vous voir ailleurs si j eusse su que le temps de son am bassade touchait a sa fin ceci n eut point ete pour moi une enigme qu il voulait me faire en tendre que je n aurais de l agrement en suede que tant qu il y serait et que devant bientot re tourner en france il aurait desire m y trouver en effet a la premiere entrevue il m expliqua ainsi la chose ne l ayant point pris dans son veritable sens et resolu a ce voyage dans l esperance de re trouver les rio 9l9tt es memes bontes dont le roi de suede an aifivs anp aeeerb ab ioa al fetfata m avait comble je crus un jour avoir trouve le moment favorable je pris la liberte d approcher le roi de pologne pour lui dire que ne pouvant point esperer par la paix qui venait d etre de claree qu il eut besoin desormais de mes servi ces je lui demandais la permission de retour ner a mon devoir en suede ce prince me re pondit brusquement non monsieur vous n i rez point je veux vous accrocher au service de france m de tourville etant arrive sur ces entrefaites je me retirai je sus le jour meme par celui ci que des que je fus sorti s m lui avait dit que pensez vous de cette tete chaude qui croyant que le roi de sue de peut lui faire une plus grande fortune que moi me demandait tout a l heure la permission de passer la mer mais je lui ai repondu de ma niere qu il ne reviendra pas a ce que j espere a la charge et s m ayanteu la bonte de repeter ce qu il m avait dit m de tourville lui dit qu il serait garant que des ce moment j avais renon ce e maae9i i rn iom iitfsfibib ml aj aibupsl cependant ceci ne servit qu a accroitre le degout de mon etat actuel par l impatience de jouir des promesses de s m p j eus nean moins assez de raison pour m imposer un genre d occupation qui put faire diversion a mes en nuis c est alors que je mis la main a un journal qui contenait tout ce que j avais vu et fait depuis l age que j avais commence a porter les armes et que dans des temps posterieurs aussi oisifs j ai reduit sous le titre de memoires en suppri mant bien des choses qui sont pardonnables a un age et ne le sont point clans un autre r l jr aonfisiaicnno allaviion 89 11 ro q mon chasseur ayant emprunte un cor de chasse et eh ayant donne dans ma chambre me mit en extase et m ayant assure qu il savait lamusique je fus tres joyeux detrouveren luiun talent que les connaisseurs jugerent superieur a tout ce qu ils avaient vu jusque la le mede cin du roi de pologne qui etait grand musicien en ayant porte le meme jugement proposa des concerts a mon chasseur qui les accepta celui ci etait si maitre de son instrument qu il l a doucissait au point que la flute traversiere dont le docteur jouait pouvait dominer le cor et comme j ai toujours beaucoup aime ce son il se passait peu de jours que le voisinage n eut quel qaesbfynfiraesio ii hi i no abaiq silmip ab oaab i ce gar on me procura peu apres des plaisirs d une autre espece entrant un jour dans nia chambre ou il couchait avec un eperyier dans les mains je lui demandai ce qu il voulait en faire vous le verrez me dit il monsieur le ma jor le roi m avait l ait major a mon retour de la lithuanie il ne lui en aurai pas coute da vantage en me faisant colonel et m aurait epar gne le desagrement de valeter dix ans pour ce grade et je serais devenu lieutenant general peut etre le jour mome que je fus brigadier il me demanda la permission de le percher a cote de son lit etapres avoir ete chercher deux grelots qu il passa dans un morceau de peau de chamois et dont il entrava cet oiseau il planta un baton dans la muraille immediate ment sur son lit sur lequel il le fit percher il me dit qu il pourrait peut etre me reveiller quelque fois mais que certainement je serais leffiuj ab allao a9vfii lir ltarrn9 qai eqfliai aj 9iip eh 7 ari3el traduit environ 50 grammes d elher dans cet ether plongeait un tube droit ayant de diametre demi centimetre et qui etait sm communication avec l air exterieur a l autre tubulure etait ajuste un second tube d environ un centimetre de diametre ce tube recourbe a sa sortie atajt ete brise a quelques cen timetres de la tubulure puis ses deux parties avaient ete reliees a l aide d un petit tuyau de caoutchouc ce qui permettait de manier aisement en tout sens le tube destine a l inhalation a huit heures et demie du matin le malade a commence a aspirer la vapeur d ether au bout d une minute il s est manifeste chez lui une gaite expansive cet homme s est mis sur son seant et a apostrophe gaiment plusieurs personnes presentes dans la aile quatre minutes apres ses yeux se sont voiles ses paupieres se sont abattues et il s est laisse aller sur son lit dans un etal indiquant une complete absence de toute perception des objets exterieurs le pouls avait alors pris uue marche re guliere de quatre vingts pulsations il etait des cendu a soixante la respiration du malade etait egale profonde comme dans un sommeil pai siblej v f 3 0 o oxlh uib lauj i 11 a ete procede a l amputation et pendant l operation qui a dure environ quatre minutes le malade n a manifeste aucune sensibilite ce n est meme que quatre minutes plus tard qu il a rouvert les yeux et manifeste quelques perceptions exte rieures alors comme au bout de la premiere mi nute il etait d une vive gaite et racontait au long un reve qu il avait fait 11 s etait vu dit il transporte en enfer et poursuivi par des diables armes de four ches une voiture etait venue a passer et il s etait enfui en s y precipitant voyant un de ses bras ampute il a manifeste peii d emotion et repondu aux questions du docteur guyot avoir seulement senti ou plutot per u une in cision quant a la souffrance qui accompagne et qui suit toute operation de ce genre il n avait rien epiouve et n eprouvait encore rien ce n est qu a cinq heures du soir c est a dire neuf heures apres l amputation qu il a commence a sentir quelques elancements jusqu a sept heures le pouls etait reste egal et normal a soixante pulsations les douleurs de tete qui se manifestent chez les malades en de telles cir constances ne se sont meme pas fait sentir une abondante emission d urines impregnees d une tres forjte odeur d ether s est seulement manifestee 9jiioinrj i bt 3ir j rl888l ksib 1 ob esq a tti au reveil du midi de la vie eternelle du paradis et de l enfer nous lui demanderons s il accepte une antre vie au dela de celle du lemps et nielle idee il se f iit de cette nou velle vie nous placerons ainsi l homme entre deux limiies lixes et immuables dieu son createur et l eternite sa fin et il nous sera possible de juger sa vie actuelle avec beaucoup plus de logique reveil du midi i 225 ponseur catholique avez vous bien reflechi a cette maniere de poser la question croyez vous qu elle soit conforme a la methode la vie actuelle de l homme est un fait reel palpable evident dont il est possible de scruter les mysteres d etudier les phenomenes tandis que nous ne pouvons juger de sa vie future que par induction et c est precisement cette vie future inconnue incertaine problematique que vous prenez pour point de depart suri les ailes de l imagination vous vous elancez vers l inaccessible avenir et c est de ce lointain chi merique peut etre que vous voulez apprecier logiquement sainement la vie presente de l homme et de l humanite j sortez de la vie presente et vous manquez de donnees pour raisonner sur la vie future a moins qu en depla ant le champ des inductions vous ne le mettiez dans les profondeurs rie l eternelle sagesse dans les adorables secrets de la volonte de dieu eh bien voila precisement l horizon sublime ou nous vous avions appele votre reponse con siste a reproduire sous une forme qui n est pas methodique la 1 question ou plutot la difficulte que nous vous avions proposee a resoudre pla ons l homme dites vous entre dieu son createur et la vie eternelle sa fin sa destina tion mais songez que cette vie eternelle insti tuee en faveur de l homme ou a son detriment ne saurait etre par elle meme une fin un but une destination abstraction faite de sa nature determinee et vous lui en accordez deux la torture et le plaisir je vous demande donc quelle serait la veritable fin de la vie eternelle de l homme et vous me repondez l expiation ou la recompense le paradis ou l enfer a merveille la vie future de l homme a votre sens serait la recompense ou l expiation eternelle des pensees des paroles des actions des oeuvres des omissions de notre vie presen te si courte si fugitive que toutes les images empruntees a une vaine poesie la goutte d eau qui tombe et s evapore l illusion d un reve ef face par l oubli l ombre legere qui passe et s e vanouit l etincelle qui brille pour s eteindre rien ne saurait assez bien peindre le neant de l homme terrestre et sa fragilite soit que l on parte de la vie future comme vous ou comme nous de la vie presente pour debattre le grand probleme des expiations et des recompenses eternelles du paradis et de ven fer l esprit pour trancher le noeud gordien de la difficulte n a d autre arme que l evidence na turelle ou bien la tradition l ecriture l autori te c est a dire encore l evidence toujours l evi dence que la methode est chargee de guider dans ses sentiers lumineux dans une question vous en confondez trois et vous posez au rebours la veritable la seule importante la fin de l homme dites vous c est la vie future ou est la preuve de votre as sertion quand nous disons que la creation de l homme par dieu a eu pour fin la vie presente de l humanite le fait parle de lui meme et un sophisme absurde qui nierait dieu en lui attribuant l impuissance ne saurait obscurcir cette evidence de l ait mais d ou tirez vous que fa mort de l homme soit une renaissance que cette renaissance le revete d une nature im muable glorieuse ou tenebreuse que la viede la resurrection puisse etre eternelle chez l homme et que cette vie sans bornes dans son immuabilile doive etre consacree a l expiation et aux recompenses au bonheur pour quel ques uns a d indicibles tortures a d eternels supplices pour le plus grand nombre ah je sais bien pourquoi vous ne voulez pas que nous jugions de la vie future par la vie pre sente ou par des analogies qui lui seraient em pruntees on vous dirait qu au tribunal w l equite naturelle toute expiation doit etre proportionnee au delit toute reparation au dommage et que la pensee la parole l oeuvre ou l omission de quelques annees passageres d un jour d un instant fugitif ne saurait etre punie d une torture incommensurable eternel le sans accuser dieu d une cruaute qui renver serait toutes les notions que nous avons de sa justice de sa bonte et de sa misericorde infi nie bien embarrasse vous seriez de repondre a qui vous montrerait elqquemment la loi divine moins douce que la loi sociale et l homme plus genereux que dieu mais prenez garde l equite sociale et l equite divine ont le meme fondement toute science toute revelation a pour but la recherche de la meme justice et de la meme verite tout ce qui est vrai et juste par la meme est divin tout dans l univers s accomplit par les lois d une constante harmonie et pour qui possede la lu miere il n est rien de surnaturel quittez la j terre elevez vous dans l espace songez d une vie future dans les profondeurs d une eternite dont la seule idee glace d effroi il vous restera toujours a refuter l objection qui vous a ete soumise et a nous prouver que l eternite des expiations et des recompenses a ete le but la fin de la creation de l homme et de l huma nite dieu est rien de plus incontestable mais comment est il ici nous nous separons le dieu que vous vous forgez est imagine d apres le type de l homme le moins genereux pere sans entrailles dans sa prevoyance sans bornes severe jusqu a 1 injustice impitoyable implaca ble dans son eternelle cruaute il n existe point croyez nous ce tyran farouche epouvantait erige par la superstition egyptienne a l image des pretres qui recueillent ici bas les plus riches fruits de l expiation fideles ministres et repre sentants de la deite qu on adore dans leur per sonne ils regnent despptiquement en son nom par la terreur sur les ames et les esprits et remarquez avec quelle logique terrible les doctrines se realisent s incarnent dans les ins titutions sociales religieuses ou politiques comme les sombres erreurs enfantent les lois infernales ce que le polytheisme lui meme v i barbare et si feroce d ailleurs n avait point l ait le catholicisme romain a pu l accomplir aux plus beaux jours de son redoutable empire pour reprimer la liberte de la pensee pour tuer dans l homme l irresistible instinct de la verite il en est venu a le torturer a le bru ler vivant dans sa chair au bruit des cantiques il a fait des martyrs par centaines de mille nous pourrions dire par millions en comptant dans cette legende funebre les victimes des guerres de religion et l immense hecatombe du peuple americain maintenant au sein d une nation civilisee et que la superstition n aurait point abrutie exal tee mise hors de sens condamnez un homme au dernier supplice pour une parole pour unepen see amenez le sur la place publique etbrulez le faites le rotir vivant quel spectacle et qui pour rait le souffrir bourreaux celui qui va mourir est un homme comme vous un frere les de mons n entendent point la voix de l humanite le bucher s allume une noire fumee s eleve ee dissipe et laisse voir la victime dans la gelien he de feu entendez vous ces chairs qui crepi tent ce sang quitunm t bouillonne ces mus cles qui se crispent se retirent se rompent sous les apres morsures de la flamme plus des tructive que la dent des dragons et le tranchant mille poignants aiguillons marquent en traits visibles l exces d une douleur supreme ces yeux egares qui roulent sanglants dans leurs orbites celte bouche d ou sortent des soupirs de l eu un rale etouffe des cris qui n ont plus rien d humain pt ce c u gonfle se tordant sous une noble tete vivement secouee qui frappe l une et l autre epaule c en est l ait celui qui fut un beau jeune homme celle qui etait une bonne jeune fille n est plus qu une statue de charbon et les pretres peuvent entonner leur chant de triomphe dira t oo qu ils ne sont pas en delire a les voir pousser aussi loin l orgueil la cruaute la rage et si le juge qui a condam ne la victime avait ete sa mere si le bourreau qui attisait le bucher avait ete son pere et si cette torture avait ete rendue infinie eternelle c est a dire sans bornes par l intensite comme par la duree vous fremissez voila pourtant l expia tion catholique dites donc avec nous que le dieu de cette eglise ne serait qu un tyran en demence le dieu des mechants et des fous dites le tout haut dites le tout de suite qui sait si nous pourrons le proclamer demain et jsir ft44rmbrulu t point dieu est mais il n est point tel que les pre tres chretiens imitateurs du paganisme nous le peignent il a l infini pour domaine et pour age l eternite il est le createur de la vie des incarnations et des esprits la plus belle des incarnations terrestres la premiere ou plutot la seule intelligence de no tre monde inferieur c est l homme toutes les incarnations animees tous les etres qui se per petuent par l amour et l union des sexesv ivent par couples comme la tourterelle des bois ou en etat de societe collective executant des oeu vres d art immuable et d intelligence instincti ve comme la fourmi l abeille le castor l hom me sociable par excellence ne se con oit avec toute la plenitude de son intelligence de son action et de sa force creatrice que dans l hu manite dont la vie remplit entre deux limites jusqu ici mal determinees les phases et les pe riodes encore inconnues d une longue histoire l homme est un etre non pas seulement social mais collectif multiple dans les manifestations de sa nature genesique un etre historique et seculaire en quelque sorte immortel et dans cette magnifique solidarite qui embrasse les tri bus et les nations les siecles et les ages l indi vidu s eiface et disparait il n a d existence nio rjale que dans l humanite et par l jiumanite nous avons demande au penseur catholique s il admet ce principe s if en accepte les conse quen s n les consequence queva tirer l a riel de cette pompeuse description demon trent seules qu il tombe dans l exces qu il immole l existence individuelle a l existence sociale deux choses egalement fondamenta les et respectables que la nature des choses place a cote l une de l autre non pour se de 4 truire et s absorber mais pour s harmoniser au contraire daus un accord qui ne saurait etre la confusion le reproche qui nous est adresse n est pas fonde quelques ecoles contemporaines mais non la notre ont systematise la doctrine de la solidarite jusqu a l abus ces ecoles n ont pas de cosmogonie leurs explications philosophiques de l histoire ne sont nv les meilleures ni les plus vraies que l on puisse fournir elles n ont pas compris les mythologies quoique elles aient emprunte a l orient je ne sais quelle vague theorie de transformations eternellement pro gressives le cercle que nous assignons au pro gres de l humanite est beaucoup moins vaste et merveilleux nous pensons qu il a ete trace une fois par les civilisations primitives que la bar barie produite par les invasions boreales l a de truit au second age et que l humanite tend a le parcourir de nouveau nous n admettons pas d autre chute nous ne comprenons pas d autre redemption et pour nous redemption equi vaut a revolution car revolution signifie en la tin cercle circuit retour retour a quoi a la verite et a la justice rien de plus dieu l hom me la nature restant les memes toutes les r velations en tant que vraies ne sont que l ex pression des memes faits les formules diverses de la meme science et nous disons que cette science cette lumiere pour l homme a des bor n s absolues qu il n est point appele a franchir l homme de notreitemps est immuable en soi il ne change pas plus que la nature dans laquel le il est ordonne les conditions sociales ouij se trouve place determinent seules le degre idf son perfectionnement qui a pour limites la ver tu la saintete de l homme et sa felicite dans loi pour le corps la sante parfaite pour tin jtelligence la verite complete pour l ame le coi jtenteinent en politique la liberte dans le droil la fraternite dans la hierarchie les nobles de lassements les plaisirs qui ne nuisent a rien s a personne voila pour nous l ideal du progri jet de la civilisation le vrai ciel le vrai paradi en disant que l homme est un i etre social collectif seculaire historique en quelque sori immortel se survivant dans l humanite par m solidarite morale qui embrasse les siecles et li ages nous constatons un fait evident mais ni n immolons pas l existence individuelle a l exf tence sociale le droit et le devoir ne re oive aucune atteinte de cette mutualite dont la put dedommage de ce desagrement l education qu il se proposait de donner a cet epervier lui couta cinq jours d assiduite pendant lesquels l eleve et l instituteur ne dormirent point une hraftfidfefeuttegi ipfti i iw jimbr b ali iqi irj taoj i ftiis la premiere nuit les grelots que le chasseur faisait sonner au moyen d une ficelle pendante qui y etait attachee me reveillerent quelques fois mais je m y habituai dans peu quand mon homme crut avoir apprivoise cet oi seau au point qu il le voulait il me proposa une promenade hors la ville et nous monta mes a cheval 11 s etait arme d une petite ti rasse de quatre pieds ou environ en quarre dont il passa un cote dans un petit baton dont il s etait precautionne muni de cette espece d e tendard il me demanda la permission de me preceder et des qu il voyait une alouette se poser a terre il lachait l epervier auquel il la chait une longue ficelle dont l etendue fixant celle du vol de l oiseau celui ci planait ne pouvant voler plus loin et comme il avait re marque la remise de l alouette il descendait de cheval couvrait de son filet le gibier rappelait l oiseau qui se posait a terre et prenait l a louette dans les premiers temps il les ecor c hait et prenant l epervier sur la main les lui donnait en le sifflant comme il avait coutume quand il lui donnait a manger la chose fut re petee plusieurs fois je pris tant de plaisir a cette chasse qu y allant souvent il accoutuma l epervier a venir a son sifflet ce furent la mes recreations toutes les fois que le temps le permettait avec celle de lui faire donner du cor au grand galop de nos chevaux quelquefois mome de traverser la ville dans le meme train de chasse pour me donner le plaisir de faire courir les gens aux fenetres et de me rejouir de la joie que ma musique caden cee au train des fers des chevaux inspirait par tout ou je passais mais comme je viens de le dire ce plaisir innocent etait permis a mon age et le lieu et les circonstances ne voulaient pas que j en rougisse pendant l une de ces re creations ayant vu une femme faisant de hauts cris aupres d un carrosse arrete sur le grand chemin je piquai des deux pour voir ce quec e tait je trouvai un homme age perdant beaucoup de sang d une saignee au pied dont le bandage s etait relache le malade moribond la le mine desolee et un laquais petrifie je defis aussi tot le soulier a cet honnete homme otai le bas et le bandage renversai la compresse et lui remis la ligature ne voulant pas me fier au laquais je lui chaussai moi meme le bas pour ne pas deranger le bandage comme on avait fait je portais alors ce que j aurais du avoir continue un flacon d eau de la reine de hon grie dont je lui frottai les narines et lui en mis dans la bouche ce qui le fit revenir de son evanouissement il envoya le lendemain chez moi pour nie remercier du service que je lui avais rendu ot a femme me fit prier de l aller voir mais quoiqu ils fussent des gens de rnar7 que et en grande consideration de la ville je m en excusai par des raisons frivoles et dont la vraie etait nia repugnance naturelle pour les nouvelles connaissances nous etions encore en ce pays dans les fri mats de l hiver quand le roi nous fit dire par m de tourville de nous preparer pour notre retour en france les deux officiers d artillerie et l ingenieur fran ais plus ages et plus sages que moi ainsi qu il convenait a leur experience i avaient la bourse garnie parce que les deux premiers n avaient ni betes ni gens a leur suite et que le troisieme n avait qu un dessinateur qui lui etait tres inutile ils s etaient precau tionnes de tout ce qu il leur fallait et jein avais qu une fourrure de laponie que j avais portee de suede qui consistait en peaux de renards cousues tune a l autre dont le poil doit etre en dehors pour etre chaude et qui avec cela l est tros inediocreinent et il ne me restait ni le temps ni les facultes necessaires pour me mieux vetir contre le froid extreme qui re gnait encore en prusse dans les premiers jours du mois de mars la plus facheuse des operations pour moi dans les preparatifs de ce depart fut celle de me resoudre a quitter mon excellent domes tique et de me defaire de mes excellents che vaux lorsque j annon ai au premier qu il fal lait nous separer il en fut infiniment plus af flige que moi qui l etais beaucoup versant des larmes il me demandait la grace de me suivre a pied en lui donnant mon adresse a paris et j eus bien de la peine a le detourner de cette resolution malgre mes representations que ne sachant un mot fran ais il me serait ab solument inutile en ce pays la je lui laissai les habits le cor de chasse que j avais achete pour lui la defroque de ma garde robe et plus d a j gent qu il ne lui en revenait de ses gages 9 j je pris sur la vente de mes deux chevaux e leurs equipages dont le prix fut fixe par i acquereurs sur fa necessite de m en defaire quand nous allames chez le roi pour rec i voir ses ordres il nous souhaita bon voyage nous dit qu il nous suivrait de pres m i tourville qui avait le maniement de la caii de s m me dit qu elle etait si legere qt he pouvait me donner que ce qu il me fall strictement pour les frais du voyage mais avait sans doute supprime dans son calcul j de cent lieues ou suppose que les maitres poste allemands qui ne sont pas moins 1 rans que ceux de france ni moins tenait leurs droits nous gracieuseraient de inq ua postes et nous nourriraient pour notre bon mine mais tout au contraire il fallut bat 1er avec eux sur la route ou plusieurs d 1 voulaient mettre six chevaux a notre voit qui etait tres legere et bien nous valut l ingenieur et moi qui parlions allemand mes en etat de nous defendre mais arrf dans l electorat de hanovre les maitres poste s etant montres invincibles les deux ii ais germanises a notre arrivee dans la f taie nous etant informes de la demeure grand maitre des postes du pays qui etait pitaineaux gardes parlant tres bien fraii 1 lui ayant conte d ou nous venions et la ni ere dont on voulait nous vexer dans les tes il eut la bonte de rious remettre uni 1 signe de lui portant ordre a tous les ma 1 ar1el jance incalculable feconde tour a tour le bien et mal l humanite subit la responsabilite de jcs influences l individu est juge selon ses a u la seule consequence a tirer de notre loctrine c est que les rapports de l homme so ial excli sivement humanitaires ne se rat a ijenta dieu que par la grande chaine de l his oire genesique en d autres termes que l iiom e et l humanite etant solidaires et mutuelle nent responsables entre eux l equite naturelle a loi sociale et politique doivent regler la me ure la duree la proportion des chatiments et les recompenses dans les limites du temps et de la vie terrestre sans que l on puisse admet re sous aucun point de vue la justice ou la necessite des expiations eternelles hc1 e mit l un des voyants j n i jiqi u 1 iu la suite au prochain numero les jesuites marchent avec une armee de femmes a ia conquete de l univers et ils la fe ront sans peine avec de tels auxiliaires l en gouementque les robesblanches montrent pour les robes noires serait quelque chose de lisible s il n avait son cote deplorable et funeste dans ce genre on doit citer une charmante capucina de adressee a l union suisse par une folle du valais aux femmes de grollei fre d echange qu on lui fait noujs s ion tiers d intermediaire m le redacteur dans le numero 140 du journal intitule la voix de la verite redige par une societe de catholico quels j ai h doux lettres pleines de non sons et de fautes qu on attribue a deux instituteurs primaires dans l unique but de tourner en ridicule le corps lai que enseignant je me serais contentes m le redacteur d admi rer en silence l esprit charitable qui a du dominer en cette circonstance le redacteur de la verite ayez la bonte d accorder une place dans votre estimable journal aux felicitations que la compa gnie organisee des femmes de la commune d or sieres en valais desire faire parvenir a leurs com pagnes de grolley eu defendant la religion et la patrie elles ont montre un courage digne d admira tion en mettant en fuite une troupe d hommes ar mes vils esclaves du radicalisme elles ont prouve qu elles savent vaincre et qu olles sauraient mourir pour la plus sainte des dauses leur exemple affer mit nos resolutions et si jamais i occasion e pre sente pour nous il sera le stimulant de notre ar deur elles ont pris d assaut notre estime nous leur donipns notre cceim bp tmidhq ot vadvotq 9 orsieres 15 janvier 18 47 c i tilignno3 inoq e i 9 fln tsa comi a anne marie pellouc houd capitaine s il n eut ajoute qu il etait curieux de savoir quelle etait la commission universitaire qui avait delivre a ces deux instituteurs le brevet de capacite et quelle ecole normale ils avaient frequentee on sait trop bien on france m le redacteur a quelles serieuses epreuves dexapacite la loi du i 28 juin 1855 sur l instruction primaire soumet les personnes qui veulent se livrer a l enseignement pour croire un seul instant que ce sont des institu teurs sortis de l ecole normale qui ont ecrit d aussi incroyables lettres et si m le redacteur de la ve rite s etait donne la peine de reclamer la date du brevet de ces deux instituteurs il aurait vu j en suis certain que cette epoque remoule au temps ou il n y m ait pas de commission inivdrsitaire pour delivrer les brevets mais bi n quelques bous pre tres charges de les octroyer apres examen or voici m le redacteur comment ces examens wfeiefm lt meu r i i i e fuojisoif eoi uitc ni une circulaire etait envoyee aiel ljejsjrabir jdes communes avec priere de faire connaitre a ceux qui desiraient se livrer a l education de la jeunesse que tel jour a telle heure m j le cure de telle commune etait designe pour examiner les aspirants aux jirevets de capacite le jour fixe par cette circulaire les candidats se rendaient chez m le cure et ce dernier se bornait a leur adresser quelques questions de catechisme comme par exemple et bous chretien ques acon ja 9 ifi ii rn9b j j si u une scene affreu se qui s est passee le 14 janvier au petit hameau j de tourrel pres saint gervais mib un petit gar on de quatre ans environ impru demment laisse seul a la maison avec sonjeunefre re age de dix huit mois a peine a tue ce dernier a coups de couteau aii bout de quelques instants d absence la mere revient au logis et le jeune meurtrier lui demande a manger elle prend un pain et s apprete a en donner a l enfant mais le couteau n esl pas a sa piace habituelle apres quel ques recherches elle le trouve a terre dans un coin de la maison rouge de sang et tout fumant encore d ou vient ce sang s ecrie t elle epouvantee tremblant de deviner un horrible malheur ai sannat loupoucelou repond naivement l enfant en indiquant du doigt le berceau de son frerei nous n essaierons pas depeindre la douleur les cris de cette malheureuse mere dans le premier acces de son desespoir et tenant encore a la main le pain dont nous avons parle elle le lance a la tete du meurtrier qui tombe frappe mortellement et rend quelques moments apres son dernier soupir le 1 bruit de cet evenement se repand dans tout le ha meau ses habitants d ordinaire si paisibles ac courent en foulesiir le theatre de la catastrophe et en eloignent cette femme infortunee privee en si peu de temps de ses deux enfants a la fois le soir meme elfe ect allee raconter a la justice tous les details de ce drame sanglant et le lendemain elle a ete conduite a beziers par la gendarmerie v j ttuyicq d otting ob j9 un instituteur primaire des landes nous a dresse la lettre suivante nous serions curieux de savoir si le journal des libres enseignants trouvera la riposte bonne et s il acceptera l of de poste de l electoral de nous conduire a quatre chevaux a quoi ils obeirent arrives a liege n ayant pas dix ecus dans tout mon pouvoir quoique je n en eusse point dissipe un seul dej l argent qu on m avait donne ni de celui que j y avais ajoute de la vente de mes chevaux je declarai a mes camarades que je ne voulais plus voyager en carrosse le notre fut vendu a un chanoine de cette ville pour la moitie de ce qu il avait coute nous remontames la riviere dans un bateau jus qu a givetou laissant les deux officiers dar tillerie qui moins jeunes que l ingenieur et moi disaient qu ils contin ieraient le voyage parles voitures publiques et nous deux primes des bidets de poste et courumes a toute selle jus qu a paris ou nous arrivames dans le commen cement au careme set ou je rendis a mon c a marade jjjs ay nces qu il avaitf fjktes pour moi dans cette coufhe invniaa eausoh le roi de pologne a son arrivee ayant ete loge au chateau de meudon je m empressai de lui aller faire ma cour il me re ut avec bonte et me dit de demeurer aupres de lu jusqu a ce que mon sort ml decide je fus mis dans le chateau neuf dans l appartement di sait on de m le duc d orleans pendant mon sejour aupres de ce prince tous les mi nistres des cours etrangeres residant aupres du roi eurent ordre de se rendre a meudon le com plimenter sur sa qualite de roi de pologne et le feliciter d avoir quitte un gouvernement turbu lent et orageux pour en prendre dans le du f n lirah amcih tin mm aquo que dwu etc etc et tous recevaient le grand parchemin il n y avait d ajourne que celui qui n avait pas en regle sou billet de confession je ne doute point monsieur que si le redacteur de la verite etait charge d enregistrer et de re dresser dans son journal certains curieux sermons debites par bien des cures il laisserait bien certai nement tranquilles les pauvres instituteurs laiques mais lorsqu on ne consigne comme lui que les fa meux sermons de lacordaire ou doit necessaire ment parler contre cette classe d hommes si neces saires a la societe et que le clerge cherche a de truire par des moyens odieux muoi h sans me livrer ii la critique d une infinite de ser ingas que j ai entendus je suis bien aise de pouvoir prouver a m le redacteur de la verite que parmi la classe des pretres on ne rencontre pas toujours de tres fameux jitterale urs voici m le redacteur une lettre que je copie tex tuellement sur l original avec son orthographe et sa ponctuation et qui m a ete adressee par un cure nomme president de nos conferences et que l auto rite superieure ne tarda pas a remplacer j au l honneur de souhaiter le bon soir a mon sieur m ot lui envoit qu elqua kiugfttinn lt mie j aie prepare sur l arithemetique s il le peut je lui prie d avoir la bonte d en copier pour la confe rence prochaine deux cxarnplaires a je n aie pas pu m occuper de questions dela grammaire j en porterais seulement qu elles unes que f y dicterais je desire quelles soient tres abregees afin d entreprendre le plutot pos af sible les questions inportantes i aelidmil son bien devoue 81 ni l i iog ii 1 j9 tf m l woq d e i lj ilvi m i 9 c h1 ir j ai egalement sous les yeux m le redacteur une constatation toute recente de la naissance d un enfant naturel dressee par un cure sur ses registres et dont la redaction porte fils du legitime ma riage de marie etc et de pere inconnu je ne demanderai point a m le redacteur de la verite dans quel seminaire ces deux heureux mor tels ont ete ordonnes pretres puisque j en sais d au tres qui se font faire la correspondance qu ils entre tiennent avec l eveque par l instituteur et que je connais le seminaire que tous ces illustres person nages ont frequente mais ce que je veux lui pro poser pour son honneur ot sou edification c est de vouloir echanger les deux curieuses pieces i des sus relatees contre celles qu il pretend avoir et qu il a si pompeusement consignees dans son jour nal tsz i iy jhf je vous prie m le redacteur de vouloir inserer la presente dans votre impartial journal dont vous voudrez bien adresser un numero au redacteur de la verite rue cassette ne 20 a paris 1 afin qu il n ignore point ma franche et loyale proposition agreez d avance m le redacteur mes bien res pectueux remereimenls un simple instituteur de campagne atelf i m lettre au memorial des pyrenees mauleon licharre le 24 janvier 1847 j mhaeieur le redacteur i do ma consideration distinguee il onidlfumu bmino mmfum j fil u rm wm 7il0 i ol mu u tiiiiiotf ojne a tn5fi anglet le tlmwieiilh n mil iivmf ifcio itowiafi tto a i t wm mivl i vvmyt oiviiefa jjfiiis i sh5j lum 1 allatjp revista vascongada wwitiyi i toivricj i t peri0dic0 cient1fico y literario ici al bina jajnuoa ai ia u tjt noa iua aaidi ur h jojiasua a commence a flechir d abord avec assez de lenteur jusqu a 78 fr aussitot que le 5 a ete offert a ce prix il est tombe avec plus de rapidite et sans reaction jusqu a 77 00 qui a ete le dernier cours au parquet dans la coulisse le 5 est reste offert a 77 55 affaires tros acfives on a escompte 50 000 de 5 p 0 o et 45 000 de 5 p 0 0 b8 09 noa lia annonces et avis divers d assurances contre les risques de navigation maritime et interieure ajnamijnaa ojnaioiqo i 9l sljoj olbfli yc b jli pl h sa cbocrri o i si sjla j s yiob iup pi gubb oi n iv iiutnij ua 89jfiby6 iilo la 69i piiocl eib jnom j e f i mm les actionnaires sont prevenus que l assemblee genierale dui23 janvier courant ayant approuve les comptes presentes pat les gerants le dividende a raison de 13 fr par action sera paye au siege de la societe rue biyargaeuf n 21 tous les jours de 10 a 4 heures 1 l oiq f 9 wsbiq ob sut i nioi lisl oriqnsohj paris g fr par an depart 8 fr l abonnement part du 5 janvier avec s fr de supplement on donnera en plus une mode chaque mois le vol de la 1 annee est en yente alph dessessarts editeur de la librairie a illustrations pour la jeu nesse 58 passage des panoramas isijib i icunjcq o ii j saut 9 nl 9b znow oi s eiom oo ob zi al rnoriaij nooiivam bp ih j penetrar en un oscuro y tortuoso labennto guiados por la palida luz que de si arroja la historia del pais vascon gado dar a conocer los nombres de sus bijos dignos de memoria los bechos mas notables amenizar la revista con articulos de cienciasy literatura be ahi nuestrointen to para conseguirlo contamos con nombres respetables en la repdblica literaria nombres bien conocidos y que desdeluego sehallaran en las paginas de nuestro periudi co a algunos de ellos debemos la posesion de antiguos manuscrites ineditos que contienen poesias del p quiros dignas de ser conocidas con una noticia biograflca del mismo de gutierre de cetina de don luis de gongora como tambien una prosa del inmortal fernando de her rera sobre la batalla de lepanto otrosademas se nos han ofrecido que iremos intercalando entre los trabajos de nuestra revista ft f o rigii joifl j b iijnj j toija a 1 jq9i6y 939ij 61 uiya aup a anij la revista vascongada se publica los dias 15 y ultimo de cada mes empezando en el de enero proximo cada numero consta de 52 paginas de impresion cop una cu bierla de color cuyas dos dltimas caras seran destinadas a los amincios de obras y solo entraran en el cuerpo del periodico los juicios criticos de las que se manden a la re daction con esteobjeto al fin del tomo se repartira una uw 0 bi m j ab l m b j el precio de suscricion en vitoria es 10 reaies por tres meses y lsporseis fuera de ella franco el porte 14 por tres meses y 24 por seis j jcirifiq no se atendera a las cartas de reclamaciones que no ven gan francas de porte con igual requisito podran los sus critores que gusten dirigir sus articulos a la redaccion sujetandolos e la censura de lajunta calificadora de la oflo c ioa i nlini l nnt l i sii j i b ui ir qmi 9tfov b e ri j h x pijktos de suscricion vitoria i librerias do d saturnino ormilugue y d bernardino robles madrid cuesta calle mayor ra zola calle de la concepcion geronima y villa plazuela de santo domingo barcelona oliveres y sauri za ragoza polo y monje ortigosa bayona en el despa cho del correo devasconia en lospuntos quo nose indican en este prospecte se suscribe en las principales librerias ipj i i qji m iul j9 i deux journal des uobij im tae xifeiolitoia tuubiuaai oiju icq jubo i paraissant le 5 de chaque mois par livraisons de feuilles ou 64 colonnes avec illustrations histoire voyages astronomie botanique conseils sur l edu cation pensees religieuses jeux de salons poesies recetn tes pour les jeunes filles habituees au menage dessinside broderies patrons des meilleures maisons explication de nouveaux ouvrages musique inedite mode jolie lithogra phie rebus illustres a ano oio i h r lies lettres non affranchies ne seront pas re ues et en voyer un mandat sur la poste les messageries royales et generales font les abonnements xuo alm il liip 9 i juoj jabahqeuuo jioib tm ifiiaifibb ai siiollnibui aldinoe no np uo 9ijf9moiqiii09 a noqe i pour paraitre prochainement iua i ob s nqoi fil ab nouijj i n amfauab il i premiere partie qc ji rr l i f nioa bib zul obigine histoire primitive langue poesie moeurs et caractere de ce peuple uu frijuoa wiicq u jnoofl yji vratim orritf jt bsuhl introduction a son histoire cn volume graisp rn 8 19 n diinu r l alla ub par augustin chah o deuxieme partie oup pvnoiq b non li ur depuis leur etarl1ssement dans les pyrenees an oiailok eb aniolpqivi ol iid aavb np j j oib nto m tib occidentales jusqu a nos jours aaul ii an ab j ioc sati i juob abonda deux volumes grand in 8 par le vicomte de belsuvce poiir mm les souscripteurs les trois volumes souo un 0109s afeiinrt oliivamibv fqnaa eupfoup apres la cloture de la souscription souscrit chez jaymebou libraire a bayonne rue pont mayoui 5 22f 50e m0t hihio np sf nntmb fl j w iieid al r m i tue a y iicibarn iyjulb oioilimlj ait alilidcaiioqe i i c idh iolo b i lao iif i ab wiij 9m9u raunoil l ab ahoqqin m oa yiii aufijni assurances individuelles contre les chances du sort pour le departement des basses pyrenees seule injein ioane anp adanjuin ta ao iifibuos j iwfipf ain jjnu ueux oui ai j tslhialm ajiupa j 7 ua e ldnji i da jpqaa1 tn ialii nu lui m kj 19ij jn juaviob an l objet de ces assurances a pour but de garantir aux jeunes gens qui tomberont au sort leur remplacement moyennant une somme determinee sans autre appel de fonds aoibvb eli eterrjoii sloaa cl lt aailauj r l nm ol s adresser a m ricoulet notaire a pau qui est etabli depositaire des fonds a oloron a mc pourtau penne no taire et a m supervielle tresorier de l hospice a orlhez a me taillefer notaire et a bayonne a m destrac rue ouesque n 7 i ao ginoq bl oui a hialiijijiuizuab olipoqa a iy i yu noiaauniuo a ah e l c eli 19 laviiiii i a l a so iir ilizifg lat m maestry rue pannecau n 41 vient d ouvrir a son domicile une nouvelle boutique pour offrir aux amateurs un grand asssortiment de casquettes dans les gouts les plus modernes les prix varient de 2 a 7 francs u se fera un devoir de les porter a domicile un jeune homme de 23 ans fortement constitue ayant ba taille d un metre 670 milli dispense legalement du service militaire desire remplacer un militaire en activite de service s adresser pour les renseignements au bureau du i ittoalrjjv i v 1vn chim tl jupwfom 7t iloli kg o rtaliii oljr cd sbto ju rta
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